Depuis plusieurs années, de nombreuses villes moyennes voient leurs rues commerçantes perdre leurs occupants, laissant des cellules vides, souvent disgracieuses.

Lens, dont la rue de Paris relie le centre-ville à la gare, n’échappe pas à cette tendance.

L’art est venu remplir le vide laissé par les commerces inoccupées, par une fresque collective peinte au sol, et des vitrines habillées des mots poétiques des élèves de la ville.

Comment ça s’est passé ? 

Nous avons d’abord rencontré 8 classes de la ville (entre CP et CM1) qui ont produit, après avoir été sensibilisé à l’art poétique et aux mots, des “cadavres exquis” tous plus originaux les uns que les autres.

Puis, Matthieu Fontaine, notre graphique, a mis en forme ces mots avec fantaisie et dynamisme, en format XL, pour venir habiller les vitrines.

Parallèlement, sur l’idée de l’Ecole municipale d’Arts, et avec le soutien technique de L’éléphant dans le boa, les élèves sont venus à tour de rôle peindre les pavés de la rue de Paris, pour former une mosaïque florale.

Inauguré le 21 juin en musique, ce projet nommé Eclosion Urbaine a permis aux jeunes Lensois de réinvestir la ville, et d’y mettre un supplément de vie.

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